Etude impact des captages sur le Rançon et ses affluents

Pendant plus de 6 mois, Camille MARCON stagiaire de la fédération de pêche pilotée par Julien Maupoux technicien de la fédération pêche de Saône et Loire a mené une étude sur l'impact des captages présents sur le Rançon et ses affluents.

Ont fait l'objet de cette étude :

le captage des Vernes de Lyre

le captage de Biere

Le captage du Pont d'Ajoux sur le Rançon

Le ruisseau de Fontaine-Mollaine qui ne comporte pas de captage et qui de ce fait a servi de référence.

 

L'étude du milieu aquatique se base sur une logique très simple : quels sont les besoins des poissons pour vivre et se reproduire :

de l'eau (qualité, température, quantité)

de la nourriture (insectes aquatiques,..)

un habitat (lit de la rivière, caches, terrain de chasse, niveau d'eau)

                                               

Dans un premier temps il faut faire un recensement des populations de poissons (espèces et nombre) : Pêches électriques

Ensuite il faut faire des mesures et appliquer des méthodes :

Qualité des eaux :  Mesures physico-chimiques de l'eau des rivières

Nourriture :             MAG20 : analyse des peuplements des macro-invertébrés

Habitat :                   Methode tronçon: analyse de l'habitat tronçon par tronçon,

   Methode IAM: mesure de l'actractivité du cours d'eau

   Methode ESTIMHAB: mesure de l'impact sur l'habitat hydraulique, de la gestion des cours d'eau

Vous trouverez dans ce dossier de synthese un résumé de l'étude (133 pages) décrivant la méthode et les résultats.

Les conclusions que l'on peut tirer de cette étude sont  que  les captages ont impact réel sur les ruisseaux en matière de :

  • régime hydraulique en aval des captages
  • sur l'habitat en aval des captages, donc le maintien des populations pisicoles
  • sur le peuplement des macro-invertébrés donc de la nourriture des poissons
  • sur la reproduction par la présence d'obstacle à la montaison et/ou à la dévalaison

Sans envisager la suppression des captages nécessaire pour couvrir les besoins de la population du Creusot en eau potable, les impacts de ceux-ci pourraient être diminués en réalisant un certain nombre d'actions :

- mise en place de ruisseaux de contournements des captages permettant la montaison, la dévalaison et le transfert des matières minérales

- définir et respecter un débit minimum biologique en tout temps

- limiter les transferts d'eau sur Le Creusot au seul besoin nécessaire en eau potable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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